vidéoème.v

Une vidéoème est une langue qui représente sa décomposition. Elle imagine l’imago de ses métamorphoses fautives. Son hybridation s’infiltre sous rêve comme le tentacule qui se saisit de nos grammaires intestines, elle y fourre la cabale comme on place l’unique balle dans la chambre du revolver. Vingt-quatre fois la brisure de notre icône pour révolution des possibles : sa geste d’argile et d’électricité y retrace, y reflète, y revit. Songe ou songe recommencé : terre rare et bombe au phosphore, nymphose et naine blanche. Son impermanence est notre renaissance : l’art est la contingence de l’image, celle qui se situe au bout du canon.